Édito du 8 avril 2022
ÉDITO Anne Hidalgo, un vote de conviction pour une candidate de gauche qui rassemble !
Dimanche c’est sans hésitation aucune que je voterai pour Anne Hidalgo.
D’abord parce qu’elle porte un véritable projet de gauche :
- Un projet qui répond aux vraies attentes des Français et des Françaises : le pouvoir d’achat, la jeunesse, la santé pour tous et toutes et partout, l’égalité femmes-hommes, l’éducation, les retraites…
- Un projet qui répond aux grands enjeux : celui de la lutte contre le réchauffement climatique et pour la transition écologique, la lutte contre les inégalités sociales, le logement,
- Un projet à même de rassembler les Français et les Françaises autour de valeurs communes qui fondent notre République : la liberté, l’égalité, la fraternité et la laïcité dans une démocratie renouvelée et une France plus décentralisée, plus proche de ses territoires.
Je voterai aussi Anne Hidalgo parce qu’avec courage, détermination et loin de toute démagogie elle a mené campagne inlassablement en défendant des convictions et un programme quand d’autres comme Emmanuel Macron ont tout fait pour se dérober refusant les débats, ne se donnant même pas la peine de faire campagne ou que d’autres comme les candidat·e·s d’extrême-droite ont agité les peurs et contribué à diviser les Français et les Françaises dans un populisme dangereux.
J’entends les interrogations de certain·e·s citoyen·ne·s, voire même de certain·e·s camarades, qui sincèrement s’interrogent et hésitent à voter pour Jean-Luc Mélenchon pour faire barrage à l’extrême-droite. Au-delà des divergences de programme et de la personnalité tellement clivante et par certains côtés inquiétants du candidat de La France Insoumise, c’est une impasse. Je reste convaincu qu’au premier tour, et par principe, chaque électrice et chaque électeur doit voter en fonction de ses convictions, pour la candidate ou le candidat qui porte le mieux ses valeurs et un projet politique dans lequel il se retrouve.
Ne pas voter pour la candidate de son choix premier c’est en réalité céder aux sondages et ne voter qu’en fonction d’eux en espérant les faire mentir et éviter un duel Macron / Le Pen.
Ce n’est pas le sens de la démocratie. Si les sondages étaient interdits, personne ne se poserait la question de voter pour Mélenchon alors qu’il/elle a envie de voter pour Hidalgo. Alors ne transigeons pas, ne cédons pas aux discours culpabilisateurs et aux donneurs de leçons gauche, ceux-là même qui n’ont rien fait pour se rassembler avant.
Dimanche, aucune voix ne doit manquer à notre candidate.
Dimanche, votons pour nos valeurs et nos idées.
Votons Anne Hidalgo !
Dominique RAIMBOURG, Premier secrétaire fédéral.
