Édito du 29 mai 2020

  ÉDITO   Une crise qui vient percuter l’illusion de l’égalité

La crise actuelle révèle le poids des inégalités entre les femmes et les hommes. Les femmes, sur-représentées dans les métiers en première ligne, ont pris soin de nous malgré les risques. Nos super-héroïnes sont toutefois bien mal reconnues : invisibilisées, sous-payées et surchargées.
À quand une valorisation professionnelle des femmes et la mixité des métiers ?

Le confinement a également alourdi la charge mentale des femmes quand on sait que les tâches domestiques reposent encore trop souvent sur elles.
À quand un partage des rôles égalitaire ?

Les violences conjugales, véritable fléau social, ont augmenté avec le confinement. A Nantes, Citad’elles a renforcé son accueil pour répondre aux urgences.
À quand un plan national d’envergure pour mettre fin à ces violences ?

Être féministe c’est se battre pour l’égalité, l’émancipation, la liberté, les droits. Olivier Faure disait « être socialiste, c’est être féministe ».
Femmes et hommes de gauche, et si nous agissions vraiment dans le monde d’après ?

Anastasia Cancilleri, Secrétaire de section de Nantes Ouest.