ÉDITO   La campagne présidentielle : un marathon, pas un sprint !

Le jeudi 14 octobre, Anne Hidalgo a été désignée candidate du Parti socialiste par le vote des militant·e·s mais les oiseaux de mauvaise augure, les mauvais perdants ou les aigris viennent nous expliquer que le début de campagne est raté. Déjà ? Précisons d’abord que la campagne n’a commencé que ce samedi avec le grand meeting d’investiture à Lille. Une délégation de Loire-Atlantique, ainsi que Johanna Rolland, étaient  présentes à ce temps porteur d’espoir.

Rappelons ensuite qu’une campagne présidentielle ce n’est pas un sprint mais c’est bien un marathon. Et on ne gagne pas cette course de fond en 8 jours ! C’est dans 6 mois que nous saurons si nous avons mené une bonne campagne.

Concrètement, comment cette campagne démarre-t-elle ? D’abord par les déplacements de notre candidate sur le terrain. C’est un moment important de la campagne, aller à la rencontre des Français·e·s, les entendre, comprendre leurs difficultés et alors être en capacité de faire des propositions concrètes, efficaces et adaptées à la réalité de nos concitoyen·ne·s. Par ailleurs, le choix d’Anne Hidalgo de s’entourer d’une « équipe de France » des Maires, d’Élu·e·s locaux/locales placé·e·s au cœur de sa campagne est un geste fort qui dit son attention aux territoires, aux collectivités locales et à l’expérience de nos élu·e·s.

En Loire-Atlantique, avec Michel Ménard, président du Département de Loire-Atlantique, nous co-piloterons cette campagne à l’échelle locale dans cette même logique d’allier le parti et les élu·e·s locaux/locales pour agir au plus juste. C’est maintenant que la campagne commence et c’est aussi nous qui en ferons une réussite, par notre engagement, par notre mobilisation, par notre capacité à convaincre.

Maintenant, tout commence !

Dominique Raimbourg, Premier secrétaire fédéral.