Édito du 02 juillet 2021
ÉDITO Merci !
Le dimanche 27 juin a vu la fin de cet interminable processus électoral, ralenti et repoussé du fait de la pandémie. Merci à tou·te·s de vous être investis durant toute cette longue campagne. Merci et félicitations à tou·te·s les élu·e·s, mais aussi à toutes celles et ceux à qui le scrutin n’a pas souri et à celles et ceux qui ont accepté de figurer en position non éligible ou en remplaçant. Merci à celles et ceux qui ont organisé les campagnes, rédigé les tracts et les professions de foi, préparé les réunions, collé des affiches, déchargé les cartons de propagande, etc.
Pour se faire plaisir, commençons par le meilleur. Le département de Loire-Atlantique reste à gauche. Mieux encore, la majorité de gauche progresse et passe de 16 à 18 cantons sur les 31 du département. En effet, les cantons d’Ancenis et de Guérande rejoignent le groupe majoritaire. L’accord avec les écologistes nous permet de conserver tous les territoires où il y avait des sortant·e·s de gauche. De plus, nous distançons nos partenaires verts à Saint-Herblain, à Saint-Nazaire et à Couëron où il n’y avait pas d’accord. Les cantons de Nort-sur-Erdre et de La Chapelle-sur-Erdre nous échappent de peu.
La droite s’est imposée dans 12 cantons. Enfin, les deux élu·e·s de Saint-Philbert se déclarent indépendants.
Pour tempérer un instant la satisfaction soulignons cependant que le nombre de socialistes élu·e·s ne progresse pas et qu’il nous faut reconquérir beaucoup de territoires ruraux.
Les élections régionales sont décevantes. La présence de quatre listes au second tour nous aurait peut-être permis de nous imposer et de tourner notre région vers l’avenir. Malheureusement, nous avons échoué malgré une campagne exemplaire de Guillaume Garot et de ses colistier·e·s. La fusion de sa liste avec celle de Mathieu Orphelin n’a pas créé une dynamique suffisante. Nous n’augmentons notre score que de 10 000 voix entre les deux tours. De son côté, la candidate de droite prend des voix au Rassemblement National, à La République en Marche et à Debout la France. Les fusions de second tour sont toujours moins porteuses que les accords dès le premier tour. Le passage de M. Orphelin par LaREM a pu faire hésiter nos partisan·e·s les plus à gauche tandis que la présence de LFI, exploitée par la droite, a pu inquiéter les plus modérés.
Enfin, on ne peut que regretter l’abstention. Mais la polarisation de toute la vie publique sur l’élection présidentielle appauvrit tout le débat politique, tandis que la double élection a rendu les enjeux difficilement compréhensibles.
Terminons sur une note d’espoir: l’échec de LaREM, le rapprochement Verts / PS nous permettra sans doute d’échapper au retour du match Macron / Le Pen.
Dominique RAIMBOURG, Premier secrétaire fédéral